samedi 11 novembre 2023

Commémoration 11 novembre 1918 - 11-11-2023

Le devoir de mémoire selon Wikipédia, désigne et postule l'obligation morale de se souvenir d'un événement historique tragique et de ses victimes, afin de faire en sorte qu'un événement de ce type ne se reproduise pas.

Comme le disait Elie Wiesel, prix Nobel de la paix  en 1986 : « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli». 

 La participation des enfants au devoir de mémoire contribue à former des individus conscients de leur histoire, engagés dans la société et capables de construire un avenir meilleur en évitant les erreurs du passé.

Cérémonie commémorative d'envergure cette année à Loupiac pour la commune de Causse et Diège, avec et à l'initiative d'Anaïs,  la présence d'enfants de l'école.... Qu'elle en soit ici remerciée.

   (Clic sur les photos pour les agrandir - Echap pour revenir au blog)




Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la clairière de Rethondes, le maréchal Foch a apposé sa signature sur la convention d’armistice. 

Cinq ans déjà que Clemenceau a présenté l’armistice à la Chambre des députés, saluant l’Alsace et la Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure terrible, à l’appel du carillon des églises et des beffrois, dans le silence des canons qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des larmes de soulagement et de fierté. 

Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans que les blessures cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules cassées. Dans le cœur des veuves. Dans la solitude des orphelins. Devant les tombes ouvertes pour un fils ou un père. Au pied des monuments aux morts dont s’est couvert le pays. Les Français sont devenus des sentinelles de l’oubli. 

Le 11 novembre n’est plus seulement une date. C’est devenu le rassemblement de tous les Français. 

C’est le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire. 

C’est le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la Flamme, présence vivante du souvenir des morts. Une flamme qui ne s’est plus jamais éteinte depuis. 

C’est le 11 novembre 1940, quand, dans le désarroi des consciences, les lycéens et les étudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Quand chez nos compatriotes alsaciens et mosellans, coupés de leur Patrie, la résistance s’organise. 

C’est le 11 novembre 1943, quand les résistants de l’Ain devancent la Libération en défilant dans Oyonnax. 

C’est aussi le 11 novembre 1944, quand la France retrouve le droit de célébrer la victoire. 

Alors, face aux noms inscrits sur les monuments devant lesquels nous sommes rassemblés, nous nous souvenons de tous les morts pour la France qui trouvent le repos dans nos mémoires reconnaissantes. Nous nous souvenons de ceux de 14, de ceux de 40 et de 44, de ceux de 1954 et de 1962, de ceux de 1983 ou de 2008 et de tous les autres. Nous nous souvenons de l’adjudant-chef Nicolas Latourte, du sergent-chef Baptiste Gauchot et du sergent-chef Nicolas Mazier, tous trois morts pour la France en 2023. 

Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure. 

Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls. 

Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent. 

Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer : 

Vive la République ! 

Et vive la France !




Le 11 novembre doit sonner
le réveil du patriotisme face à la lâcheté

 Le 11 novembre 2023                        Général (2s) Antoine MARTINEZ  

 

Comme chaque année, la France commémore l'anniversaire de la signature de l'armistice du 11 novembre 1918 qui entérinait la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne. C'est un moment particulier car c'est pour la nation le moment de rappeler le sacrifice de ses enfants et la nécessité, le devoir même de témoigner notre reconnaissance à ces Français qui ont donné leur vie pour notre liberté et de leur rendre un hommage solennel. 

Il faut rappeler que ce 11 novembre 1918, les clairons sonnaient le cessez-le-feu sur toute la ligne de front, mettant un terme aux combats meurtriers de la Première Guerre Mondiale. La nation tout entière laissait enfin éclater sa joie, exténuée par quatre années de souffrances, de douleurs, de deuils et de privations. Le canon se taisait pour laisser place à un silence assourdissant. Face à la joie légitime des vainqueurs, c'est surtout la tristesse qui se lisait chez tous ceux qui célébraient la victoire dans la douleur causée par la perte d'un proche. Et pour de nombreux Français le deuil succédait au silence des armes. Aux yeux de tous, la France avait été pendant quatre années le champ de bataille de l'Europe. Dans la boue des tranchées, sous une pluie incessante de fer et de feu, sur des lignes de front désespérément immobiles, les hommes ont connu pour la première fois la mort de masse. Chaque année la France se souvient du sacrifice de ses enfants et de ceux venus d'ailleurs mourir sur notre sol pour la liberté. C'est également une journée d'hommage à tous les morts pour la France depuis la loi du 28 février 2012. 

Mais nous ne devons pas oublier que ces morts, nos morts – c'est leur privilège et nous leur devons tant – commandent les vivants. Tous ces morts tombés pour la France sur les champs de bataille nous interpellent aujourd'hui car il est impensable qu'ils aient donné leur vie pour rien. C'est pourtant le sentiment qui envahit les consciences éveillées de ceux de nos compatriotes, nombreux, qui veulent légitimement défendre l'identité de la France, son héritage historique, spirituel et culturel face à l'installation depuis de nombreuses années et à la poursuite de l'arrivée sur notre territoire de populations islamisées de plus en plus déterminées, grâce au nombre, à imposer leur civilisation hostile à la nôtre. Le résultat, c'est le suicide de la France, la plongée du peuple français dans la souffrance et la désespérance car depuis longtemps nos dirigeants politiques ont renoncé et ne veulent toujours pas se rendre à l'évidence malgré les signaux alarmants. 

Alors ce message, qui se veut en ce 11 novembre 2023 un appel à la lucidité, un appel au réveil face à ce cancer qui menace l'existence même de notre nation et de notre civilisation, s'adresse à tous les Français mais, avant tout, à nos dirigeants, à nos élus, à la classe politique dans son ensemble, à ceux à qui la France a confié son épée et qui exercent un sacerdoce avant tout au service du peuple qu'ils doivent protéger, à ceux chargés de la sécurité, à tous ceux qui l'ont servie avec abnégation, à toutes les associations patriotiques et d'anciens combattants. Que chacun prenne le temps d'écouter ce que nous commandent ces morts offensés par la lâcheté de dirigeants politiques qui se rendent complices de l'invasion du pays pour lequel ils ont donné leur vie. 

Ils nous disent des choses essentielles qui reposent sur deux notions, le patriotisme et la fidélité, qui sont liées car représentant les deux faces d'une même pièce. La patrie s'identifie au patrimoine, c'est à dire à l'ensemble des biens que nous avons reçus de nos pères en héritage. Et la patrie établit un lien réel entre l'aspect spirituel et l'aspect matériel, c'est à dire entre la culture et le territoire. C'est pour défendre cela qu'ils ont donné leur vie. Le patriotisme est donc une valeur morale car ce patrimoine spirituel qui nous est transmis par nos parents crée en nous le devoir de respect et d'amour pour tout ce qui fait partie de la patrie. Et de cette valeur qui doit cimenter la nation découle un autre principe qu'il ne faut pas oublier, la fidélité, vertu fondamentale qui participe à l'unité d'un peuple. C'est la transmission du passé qui permet à la société de construire son avenir et à des peuples de construire la civilisation. La fidélité c'est donc le devoir de transmettre ce que l'on a reçu à ceux qui viennent après nous. Patrie et fidélité sont donc liées et c'est la raison pour laquelle plusieurs peuples ne peuvent pas vivre sur un même sol. Plusieurs cultures ne peuvent pas coexister sur un même territoire. Le pluriculturalisme qu'on veut nous imposer est une imposture, et une imposture sanglante visant la destruction de tout lien, de tout sentiment d'appartenance à une histoire, à une nation. Cette imposture conduit à l'élimination de toute résistance à la submersion de l'ennemi dans cette guerre de civilisations qui nous a été déclarée et, en définitive, à la soumission du peuple français à l'esprit totalitaire que nos dirigeants politiques ont, malgré les signaux d'alarme répétitifs, refusé et refusent toujours de reconnaître et de combattre. Dans cette guerre, il s'agit pourtant – au-delà de la mise en danger de la vie de nos compatriotes – d'un enjeu capital, à savoir la survie et l'existence même de notre nation et de notre civilisation. 

Ne pas vouloir faire le rapprochement entre immigration islamique et terrorisme, ce n'est plus de l'aveuglement mais de l'inconscience et de l'irresponsabilité. Ne pas vouloir admettre qu'islam et islamisme recouvrent le même projet, l'instauration du califat mondial et la soumission des mécréants, est une faute politique. Les récents rapports établis par nos services de renseignement sont plus qu'alarmants. Notre pays est gangréné par cette lèpre islamique sous l'action des Frères musulmans, des salafistes, des tablighs, de la mouvance turque, et une partie de plus en plus importante de musulmans est en train de basculer dans la mouvance fondamentaliste et radicale. Il suffit d'écouter les propos tenus et les menaces proférées par de tout jeunes enfants éduqués par leurs familles dans la haine des non-musulmans et dans l'affirmation de leur allégeance à leur nation, l'oumma. Cette allégeance est d'ailleurs concrètement affichée notamment dans les manifestations qui se déroulent sur notre sol et provoquées par la situation explosive au Moyen-Orient depuis le 7 octobre dernier. Avoir ainsi permis l'importation du conflit entre Israël et les Palestiniens dans notre pays avec ses dérives intolérables caractérisées par un antisémitisme virulent et le soutien à un groupe terroriste met en sérieux danger l'unité du pays et la vie même de nos compatriotes. Ne pas tirer les conséquences préoccupantes, voire terrifiantes de cette situation est suicidaire et nos dirigeants ont, en la matière, une responsabilité immense. 

Devant une situation qui ne peut plus durer, sauf à accepter sur notre sol le djihad meurtrier – qu'il soit individuel ou collectif – avec son lot de victimes innocentes qui ne fera que croître et conduira à terme à la guerre, il faut prendre acte d'une évidence, c'est à dire le divorce total entre deux cultures dont l'une est incompatible avec les valeurs de la civilisation européenne. Cette évidence doit objectivement déboucher sur l'adoption d'un principe de précaution, à savoir l'organisation du départ de ceux qui nous veulent du mal. Car il n'est plus temps de disserter sur l'intégration impossible de ces populations qui nous sont hostiles mais de s'en séparer par la mise en place d'une politique réfléchie de remigration/ rapatriement dans l'intérêt bien compris des uns et des autres. Ce principe de précaution doit à présent être posé, car il en va non seulement de la vie des Français mais de l'existence de la nation et de notre civilisation. 

Tous ceux qui sont morts pour la France et à qui nous rendons hommage et témoignons notre reconnaissance en ce 11 novembre 2023 nous interpellent. Ce n'est pas la lâcheté, la résignation ou le renoncement qui nous permettront d'échapper au désastre annoncé, mais la lucidité, le courage, le refus de nous soumettre, la volonté d'affronter la difficulté et la foi en nos valeurs. La France doit être libérée pour retrouver son âme. « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle...Heureux ceux qui sont morts dans une juste guerre ». (Charles Péguy)                            

Le 11 novembre 2023                        Général (2s) Antoine MARTINEZ



Chants des enfants de l'école de Causse et Diège/Naussac


"Le vieux soldat " 
Une chanson criante de vérité qui fera vibrer ceux pour qui le mot "Patrie" a une importance,
 dédiée à tous ceux qui ont donné leur vie pour le pays.












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